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Dans la tradition islamique, l'usage du musc est fréquemment lié à des rituels de purification et à la recherche de senteurs agréables. Son utilisation remonte à l'époque du Prophète Mohammed (paix et bénédictions de Dieu sur lui), qui lui-même en faisait usage et encourageait les croyants à en faire de même. Voici quelques motifs justifiant la prévalence du musc dans la pratique islamique.
Dans l'Islam, le musc détient une place significative, symbolisant la pureté, la beauté et la récompense divine. Il est mentionné dans le Coran comme une essence présente dans le paradis, où les croyants sont promis une vie éternelle de félicité.
Les hadiths évoquent la présence du musc parmi les délices célestes, soulignant ainsi son importance dans la perspective de l'au-delà. Comme rapporté par Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète Muhammad (pbDsl) a décrit le paradis comme ayant des constructions faites de "briques en or et des briques en argent, leur ciment est le musc, leurs petits cailloux sont des perles et des rubis, leurs sols est le safran." (Rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Targhib n°3711)
Cette association avec le paradis renforce la valeur spirituelle du musc pour les croyants, les incitant à l'utiliser et à l'apprécier dans leur vie terrestre comme une anticipation des bénédictions éternelles promises dans l'au-delà. Ainsi, le musc devient plus qu'un simple parfum ; il devient un rappel constant de l'objectif ultime des croyants dans leur quête de piété et de proximité avec Dieu.
D’après les hadiths, le Messager de Dieu (pbDsl)diffusait naturellement une fragrance plaisante, notamment celle du musc : "Je n’ai jamais senti de musc ou d’ambre plus parfumés que ne l’était le parfum exhalé par l’envoyé de Dieu" (Al-Boukhârî, Ǧāmiʿ, trad., I, p. 629 ; voir également II, p. 553). D’autres affirment que sa main était même "plus parfumée que le musc" (Al-Boukhârî, Ǧāmiʿ, trad., II, p. 551).
Divers hadiths rapportent que le prophète (pbDsl) recommandait l'utilisation du musc pour sa communauté. Pour les femmes, il conseille d'employer le musc Tahara après les menstruations autour des parois externes de leurs parties intimes. Après avoir effectué leur lavage rituel, elles peuvent appliquer le musc Tahara pour parfumer délicatement et éliminer subtilement toute trace éventuelle de sang.
Cette sunna provient d'un long hadith dans lequel le Prophète (pbDsl) répond à une femme lui demandant comment se purifier après les menstruations : "enfin, elle prend un morceau de tissu imbibé de musc et elle se nettoie avec" (rapporté par Muslim).
Le musc est encore utilisé dans l'Islam pour les différents actes du quotidien. Par exemple, lors d'occasions spéciales telles que les célébrations religieuses, les mariages, ou d'autres événements joyeux. Il est courant de se parfumer davantage lors de ces moments significatifs.
Se parfumer, y compris avec du musc, est également considéré comme un signe de respect envers les autres. Cela peut contribuer à créer une atmosphère agréable et harmonieuse, en accord avec les principes islamiques de bonnes manières et de bienveillance envers autrui.
Le musc Tahara revêt une importance particulière au moment de la mort et pendant les rituels funéraires. Lors du processus du lavage mortuaire, le musc Tahara est appliqué pour ses propriétés purificatrices et son parfum agréable sur le corps du défunt. Cette pratique, en accord avec les enseignements du Prophète Mohammed (pbDsl), symbolise la pureté du corps avant son passage vers l'au-delà.
Au-delà de sa signification rituelle, l'utilisation du musc Tahara offre un réconfort aux proches du défunt et témoigne du respect envers le corps même après la mort, soulignant ainsi l'importance accordée à la dignité du défunt dans la tradition islamique.
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